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Mes Nuits Américaines
16 mai 2010

CANNES 2010 Day 3 : Another Year, You Will Meet A Tall Dark Stranger et Kaboom

Pour ce troisième jour de Festival, trois films au programme : un en compétition, un hors compétition, un en séance de minuit. Deux américains et un britannique. D’abord, Another Year, du britannique Mike Leigh, déjà vainqueur de la Palme d’Or en 1996 avec Secrets et Mensonges. Une comédie douce-amère où un vieux couple qui s’aime attire à lui des proches en peine et solitaires. Pour Marie Sauvion (Le Parisien, ici), ce film « magnifique » est « merveilleusement dialogué », « interprété par des comédiens géniaux », quand Thomas Baurez (Studio CinéLive, ici) y voit un film « juste et beau comme une sonate où le tragique et la mélancolie viennent caresser une apparente douceur ». Même constat chez Stéphane Argentin (EcranLarge.com, ici) pour qui le film est « une photo de famille annuelle à caractère universel d’une incommensurable puissance tragicomique ». Seul Eric Vernay (Fluctuat.net, ici), malgré un « matériau scénaristique solide » et des « dialogues drôles et raffinés » n’y voit qu’un « joli téléfilm » dans lequel le réalisateur oublie de « porter un regard personnel sur ses personnages ».

Retour de Woody Allen, hors compétition, avec You Will Meet A Tall Dark Stranger, qui suit les histories de cœur d’une famille dans la ville de Londres. Ca n’est rien de dire que la critique est déçue. Sophie Benamon (Studio CinéLive, ici) se demande si « les sources d’inspiration de Woody Allen seraient-elles en train de se tarir ou de virer à l’obsession », tandis que François-Guillaume Lorrain (Le Point, ici) est « un peu déçu » : « Il y a, bien sûr, toujours la patte Allen, mais ses personnages sentent un peu la naphtaline ». Quant à Nice Matin (ici), ce n’est pas tant ce manque d’imagination qu’il regrette, mais plutôt le fait que le film n’est « ni vraiment drôle, ni vraiment émouvant, ni vraiment intéressant ». Seul Normand Provencher (Cyberpresse.ca, ici) trouve que Woody Allen n’a rien perdu de son imagination : « D'une année à l'autre - et ça fait 45 ans que ça dure -, le célèbre binoclard donne l'impression de faire le même film. Et d'une fois à l'autre, pas croyable, on assiste à un autre film ».

Enfin, le retour également du sulfureux cinéaste Gregg Araki avec Kaboom, présenté en Séance de minuit, qui met en scène les émois sexuels d’une bande d’adolescents. Marion Galy-Ramounot (Le Figaro Madame, ici), considère que Kaboom « a tenu ses promesses d’être le plus hot du 63e Festival ». Pour Romain le Vern (Excessif.com, ici), il est « difficile de ne pas prendre son pied » devant ce « film de fin du monde où les ados hésitent entre sexe, bad trip et mélancolie, avec la peur au ventre de mourir avant d’avoir 20 ans », tandis que pour Eric Vernay (Fluctuat.net, ici), c’est comme si « les personnages des Lois de l’attraction s’étaient démontés à l’acide en regardant Twin Peaks dans un pièce baignée de gaz hilarant ».

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