Mes 12 meilleurs films de 2009
Ils ne sont pas 10, mais 12, les films qui m'ont bluffé, bouleversé, transporté, fait rire ou pleurer, cette année. Classés dans un ordre qui peut être bouleversé à tout moment selon mes humeurs, mais bon, faut bien faire des choix...
N° 1 : Il Divo, de Paolo Sorrentino
La face cachée du pouvoir italien dans une mise en scène proprement hallucinante, tantôt rock, tantôt baroque, tantôt burlesque... Un portrait vertigineux et virtuose du Président du Conseil Giulio Andreotti.
N° 2 : Still Walking, de Kore-Eda Hirokazu
Un film subtilement poétique et tout en retenue, et en même temps sensiblement profond et douloureux, sur une réunion de famille une journée d'été dans la banlieue de Yokohama.
N° 3 : Morse, de Tomas Alfredson
Un film d'enfants et de vampires dans une Suède enneigée à la poésie à la fois douce et violente. Un petit conte macabre d'une beauté glaciale.
N° 4 : Boy A, de John Crowley
Quand Jack Burridge sort de prison après y avoir passé toute son adolescence, rien n'est plus difficile que de retrouver ses repères dans la société. Un film très touchant sur la culpabilité et la rédemption.
N° 5 : Avatar, de James Cameron
Incontestablement l'évènement de l'année. Avec la planète Pandora, James Cameron a créé un univers proprement extraordinaire, des paysages, un bestiaire et une végétation à couper le souffle et sublimés par une 3D révolutionnaire.
N° 6 : Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino
Tarantino joue avec l'histoire et nous offre sa vision de la Seconde Guerre Mondiale dans un film haletant qui ne relâche jamais la pression grâce à son ironie cynique et des comédiens brillants.
N° 7 : Le Ruban blanc, de Michael Haneke
Palme d'or méritée (si, si !), Le Ruban blanc est une vraie leçon de cinéma. Un film dur et inquiètant qui nous plonge, à travers l'histoire d'un petit village protestant du nord de l'Allemagne, au coeur des origines du mal.
N° 8 : J'ai tué ma mère, de Xavier Dolan
Véritable coup de coeur pour ce film à la fois drôle, touchant et profond sur la relation tempêtueuse entre un mère et son fils. Et la révélation d'un tout jeune réalisateur québécois de 21 ans inspiré par Gus Van Sant et Wong Kar-Wai.
N° 9 : Fish Tank, d'Andrea Arnold
Dans la droite ligne du réalisme social britannique à la Ken Loach, ce film est un coup de poing (vivifiant) dans la gueule, avec une Katie Jarvis débordante d'une énergie magnifique.
N° 10 : Harvey Milk, de Gus Van Sant
Portrait du premier homme politique américain ouvertement gay, le film de Gus Van Sant retrace avec force et finesse les combats militants des années 1970-80. On en sort avec une fougueuse envie de se battre.
N° 11 : Good Morning England, de Richard Curtis
Retraçant l'épopée des radios pirates en Grande-Bretagne, ce film est une bombe d'énergie et d'humour, avec sa galerie de personnages déjantés et sa bande originale 100% rock'n'roll.
N° 12 : Là-haut, de Pete Docter et Bob Peterson
Là-haut est le summum des films d'animation, qui nous fait passer du rire aux larmes en un rien de temps, et avec toujours autant de justesse et d'humilité.
En bonus :
Un prohète, de Jacques Audiard
Tu n'aimeras point, de Haim Tabakman
L'étrange histoire de Benjamin Button, de David Fincher
Away we go, de Sam Mendes
The Reader, de Stephen Daldry
Mary & Max, d'Adam Elliot
La Route, de John Hillcoat,
Slumdog Millionnaire, de Danny Boyle
Millenium, de Niels Arden Oplev
Jusqu'en enfer, de Sam Raimi