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Mes Nuits Américaines
17 octobre 2009

Louise Bourgeois, l'araignée, la maîtresse et la mandarine

Louise_Bourgeois__l_araign_e__la_ma_tresse_et_la_mandarineAvec leur caméra, la réalisatrice Marion Cajori et la critique d’art Amei Wallach s’immiscent dans l’univers de Louise Bourgeois, artiste féminine majeure de la seconde moitié du XXe siècle.

Au printemps 2008, une exposition au centre Pompidou était consacrée à Louise Bourgeois, référence majeure de l’art moderne et contemporain. Un an et demi après, le documentaire éponyme nous fait découvrir le quotidien de cette artiste inclassable. Née en 1911, elle rencontre à 26 ans le critique d’art Robert Goldwater et s’installe avec lui à New York. C’est là qu’elle côtoie le monde des surréalistes, pour la plupart réfugiés aux Etats-Unis. Elle développe alors une œuvre particulière en marge des mouvements artistiques, abordant les questions de la procréation, de la naissance et de la maternité. Les réalisatrices tenaient ainsi dans leurs mains un sujet en or, d’autant qu’elles ont pu suivre ce personnage unique au cinéma depuis 1993 jusqu’en 2006. Et pourtant, le film n’arrive jamais pénétrer au cœur de son sujet. Si l’artiste se livre de façon inattendue sur son enfance et ses traumatismes, sur la façon dont elle envisage son art et son processus de création, le tout reste véritablement confus et ne parle ni aux profanes ni aux connaisseurs. Il manque un fil directeur, un regard de réalisateur pour donner une véritable cohérence au film, qui, en abusant d’effets de caméra et de fondus au noir, part dans toutes les directions. Au détriment du témoignage d’une femme exceptionnelle dont l’art a traversé le XXe siècle. (Thomas Lapointe)

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Louise Bourgeois, l’araignée, la maîtresse et la mandarine, de Marion Cajori et Amei Wallach

Sortie le 9 décembre 2009

Louise_Bourgeois

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